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Objectif : réduire les nitrates

Objectif : réduire les nitrates

Le seul moyen d'action : réduire les flux de nitrates vers les baies

Les conditions climatiques ou la morphologie des baies ont un rôle important dans le mécanisme de prolifération des algues vertes. Il est cependant impossible d’agir sur ces facteurs.

En revanche, la croissance très rapide des algues vertes peut être contrôlée en les privant de leurs deux principaux éléments nutritifs : l’azote et le phosphore.

Le phosphore étant naturellement présent en excès dans le milieu, où il est stocké en abondance, est très facilement « relargable ». Les travaux scientifiques ont très tôt démontré qu’il ne peut être le facteur de contrôle de la croissance des algues.

Les nitrates, c'est quoi ?

Les nitrates sont des sels composés d’azote et de dioxygène. Ils constituent la forme principale d’azote utilisable par les végétaux, donc aussi par les algues vertes.

Le Douron - © Morlaix communauté.

L'azote, unique facteur de maîtrise de la croissance des algues vertes

Réduire les flux de nitrates est le seul levier disponible pour espérer maîtriser les proliférations d’ulves dans les baies. C’est donc en travaillant sur la qualité de l’eau à l’échelle de chaque territoire concerné qu’il est possible d’agir.

Une nécessaire action dans la durée

Le seul moyen de parvenir à réduire la prolifération des algues vertes consiste donc à les« affamer » en réduisant suffisamment les apports en nitrate. Ceci implique d’atteindre dans la plupart des baies des teneurs en nitrates encore nettement abaissées par rapport aux teneurs actuelles. Des objectifs différenciés selon les baies ont été fixés ( voir « objectif qualité de l’eau »).

Tenir compte du "temps de réponse" des milieux

La vitesse de diminution des teneurs en nitrates dans les cours d’eau dépend de la réduction des flux vers ces rivières mais également du temps de réponse des milieux. Ceux-si sont plus ou moins longs selon les bassins versants mais bien souvent de l’ordre de cinq ans au minimum, parfois dix ans ou plus. Ce temps de réponse est une donnée dont il faut tenir compte pour travailler à résoudre le problème de la prolifération algale dans les baies bretonnes. Il impose une action dans la durée.